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Pour la première fois depuis sa création, le Cnaps a contrôlé les acteurs de la sécurité privée en Guadeloupe. Une quinzaine de sociétés et une trentaine d’agents ont été ciblés. Quelques manquements à la réglementation ont été relevés.
Fin avril, juste avant de reprendre l’avion pour Paris, l’heure est au bilan pour les six agents du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps). Pour la première fois depuis sa création (lire ci-dessous), ils sont venus contrôler les acteurs de la sécurité privée en Guadeloupe. La semaine d’avant, ils avaient fait la même chose en Martinique, où est basée la délégation interrégionale du Cnaps.
Les contrôleurs du Cnaps avaient préparé leur déplacement en amont, avec l’aide de la délégation régionale, de la direction du travail et des forces de police et de gendarmerie. L’objectif n’étant pas de contrôler des sociétés en règle, mais bien celles susceptibles de ne pas l’être.
Les contrôles ont été ciblés.
En Guadeloupe, une quinzaine de sociétés et une trentaine d’agents (vigiles, transporteurs de fonds…) ont fait l’objet de vérifications. En Grande-Terre comme en Basse-Terre, y compris de nuit, au siège des entreprises et sur les sites clients (enseignes de la grande distribution, magasins, discothèque…). Situation des employés, autorisation d’exercer, contrats des salariés et des clients, conditions de rémunération et de travail… Tout a été passé au crible.
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