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L’ANAPS était (sur le papier) un très beau projet, visionnaire et allant dans un sens positif de la profession … si les deux courants principaux des organisations patronales de la surveillance humaine étaient réunis à l’intérieur !
Car sans le SNES, l’ANAPS c’est comme un “USP bis” … donc quel intérêt ?
L’ANAPS se veut une Alliance
L’ANAPS se targue d’avoir 11 organisations … une véritable Alliance quoi !
Mais quand on regarde d’un peu plus près on remarque d’entrée la proéminence de l’USP !
Sur 11 organisations, 4 sont issues directement de l’USP !
Donc l’ANAPS c’est pratiquement 40% des “organisations” adhérente issues de l’USP “pure” ! Les autres sont tellement spécifiques dans un pan de la sécurité privée, qu’elles n’ont aucune représentativité sur le sujet de la surveillance humaine, qui est le “moteur principal” du monde de la sécurité privée !
Pourquoi l’état discuterait-il avec l’ANAPS ?
C’est la surveillance humaine, le pôle central de la sécurité privée en France, et dans l’ANAPS seule l’USP à une représentativité significative dans ce domaine !
La sûreté aéroportuaire, la recherche privée ou encore les convoyeurs de fonds sont des métiers tellement spécifiques que le ministère de l’intérieur ou la DISP/CNAPS iraient directement à leur rencontre. Pourquoi MM. Blanchou ou Bauer passeraient-ils par un intermédiaire (M. Tarlet), et qui parlerait au nom des “adhérents” (SESA, SNARP,…) , plutôt que de voir directement les concernés ?
Le véritable intérêt de la création de l’ANAPS, c’était de voir les deux plus grosses organisations patronnales en sécurité privée faire front commun sur le futur de la profession !
Comment réunir, de façon viable, toutes les professions liés à la sécurité privée ?
– Les convoyeurs de fonds ne peuvent pas être mis dans le même moule que la sûreté aéroportuaire, qui elle-même ne peut pas être mise dans celui de la recherche privée !
Donc ni le SNES ni l’USP n’ont réussi à faire quelque chose en “commun” pour le bien de la profession. Pour les autorités, l’ANAPS sera une succursale de l’USP.
Bref, la volonté du ministère de l’intérieur d’avoir une seule voix issue du monde de la sécurité privée, n’est peut-être pas une si bonne idée, au vu des spécificités de certains métiers (convoyeurs, recherche privée, protection rapprochée, aéroportuaire, etc..) et de l’objectif des lobbys issus de l’USP (Grandes entreprises) et du SNES (PME).