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Le préfet de Seine-Saint-Denis déclenche une opération d’envergure pour protéger les entreprises de BTP en zone sensible.
Incursions sauvages et vols sur les chantiers, engins incendiés, intimidations allant jusqu’à la fusillade: depuis des mois, des entreprises du BTP en charge de la rénovation urbaine en Seine-Saint-Denis sont la cible d’une vague de rackets très organisés. Les méthodes, violentes et quasi mafieuses, sont étrangement analogues à celles qui gangrènent la Corse et son littoral, en proie à un banditisme désormais enraciné dans la culture insulaire.
“Tous les faits constatés, menaces ou agressions physiques, sont désormais pris en charge par la seule sûreté départementale où de minutieux recoupements seront opérés. Les principaux renseignements opérationnels seront transmis aux commissaires des circonscriptions, convoqués tous les quinze jours chez le préfet pour faire le point. «Le rouleau compresseur est en marche», résume un policier qui ne cache pas que plusieurs cibles sont déjà dans le collimateur des services de l’État. «On ne peut accepter que des sociétés de vigiles dépêchent des gros bras pour conquérir des marchés, mettent des entrepreneurs en coupe réglée et les forcent à travailler avec des sous-traitants douteux», martèle-t-on en préfecture.”
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