Table des matières
Dans le cadre du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (n° 104) , lors de la réunion du 13 septembre à 09h30, Danièle Obono, députée LFI de la 17ème circonscription de Paris indique que:
“Le recours à des agents privés de sécurité est inquiétant car il entérine en quelque sorte l’instauration de milices privées.(…)”
“les obligations professionnelles et déontologiques ainsi que les missions de service public qu’assument les fonctionnaires de police sont aux antipodes des règles qui régissent des sociétés [de sécurité] privées
Les mots sont fort. Pour moi , une milice privée c’est çà (notamment): http://www.huffingtonpost.fr/2016/05/17/service-dordre-cgt-manifestation-loi-travail-17-mai_n_10005544.html
La sécurité privée en France est régit par un code de déontologie, qui impose humanité, professionnalisme, respect des droits de l’homme et de la constitution, non-violence (sauf cas 122-5 du CP), probité et dignité, et beaucoup d’autres points ! A lire ici: http://www.83-629.fr/2014/11/telecharger-gratuitement-le-nouveau-code-de-deontologie-de-la-securite-privee-nouvelle-codification.html
Oui la sécurité privée doit être lucrative – comme toutes sociétés privées- Mais cela ne veut pas dire que les hommes et les femmes de cette profession soit des miliciens assoiffés de sang, sans foi ni loi !
Une coproduction de sécurité public-privée passe d’abord par le respect
Les services d’ordre des partis politiques : Miliciens ?
Il faudrait plutôt ce pencher sur l’encadrement juridique des “SO” : FN, LFI, LREM, PS, CGT, FO …
Les services d’ordre “bénévoles” ne sont pas soumis:
– A une formation initiale de 175h (A partir du 1er janvier 2018 – Aujourd’hui c’est 140h)
– A un recyclage tous les 5 ans (Avec un contrôle complet de sa moralité à chaque fois: TAJ et casier judiciaire)
– A un code de déontologie (Qui à été imposé par décret pour la sécurité privée)
– A un contrôle de moralité (Un agent de sécurité conduisant sans assurance voiture se voit retirer le droit de travailler en sécurité ! )
– A un agrément de dirigeant, avec contrôle de moralité et aptitude professionnelle
– Au risque de perdre leur poste au sein des SO à tout instant – même dans leur vie privée ( Alcool au volant, etc …)
La sécurité privée, elle oui !
Donc non, la sécurité privée – bien que privée – n’est absolument pas aux antipodes des obligations professionnelles et déontologique de la police ou la gendarmerie.
Nous sommes des citoyens Français avant tout, avec des valeurs républicaines.
Assemblée nationale : les projets de loi de finances, le budget de l’Etat, les textes de loi et la législation française au palais Bourbon. Les débats parlementaires, la composition des groupes…
http://www.assemblee-nationale.fr/15/cr-cloi/16-17/c1617016.asp