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Le « livre blanc de la sécurité » remis hier au ministre de l’Intérieur , issue du criminologue Mr Baueur et du préfet de police de Paris Mr Michel GAUDIN , s’étaient vus confier au début de l’année par le ministre de l’intérieur de l’époque (Brice HORTEFEUX) la rédaction d’un “livre blanc sur la sécurité publique”.
Ce texte affirme bien le rôle à jouer des agents de sécurité privée pour la sécurité intérieure de la France.
Synthèse concernant la sécurité privée
( et oui on en parle dans ce livre blanc)
Le contrôle des sociétés de sécurité privée “détourne” la police/gendarmerie de leurs missions de contact avec le public
Le contrôle de la sécurité privée “détournerait” (selon ce rapport) les missions de contact avec le public des forces de l’ordre, et donc le CNAPS est vue d’un très bon oeil par les auteurs du rapport …
Extrait
De nombreuses orientations relatives aux territoires d’intervention, aux missions de police et aux métiers de la sécurité publique (…) ont permis de reconfigurer l’organisation autour des polices d’agglomération, de moderniser les systèmes d’information, de maîtriser ou de réduire les charges qui détournent souvent les policiers et les gendarmes de leurs missions de contact avec le public alors même qu’elles peuvent être assurées par d’autres personnels spécialisés (transfèrements judiciaires et pénitentiaires, gardes et surveillances hospitalières des personnes détenues), d’améliorer le contrôle de la sécurité privée, etc.
Formations “communes” police/gendarmerie et sécurité privée ?
Une école “nationale” de la sécurité privée serait une piste envisageable d’après ce rapport.
Avec un “tronc commun” officiel assuré par des formateurs issues de la sécurité publique ?
En effet, cela rendrait peut-être plus crédibles les agents de sécurité pour beaucoup de policiers/gendarmes, et nous pourrions peut-être voir s’établir un véritable partenariat/complémentarité public/privé.
Extrait
Dans le cadre d’une réflexion plus large sur la place des sociétés de sécurité privée dans l’architecture de la sécurité intérieure française, la mise en place de sessions de formations communes pourrait être envisagée…
Une délégation “massive” de certaines tâches à la sécurité privée
Pour essayer de faire du qualitatif et non du quantitatif, en matière de sécurité publique, notamment par les nombreuses tâches “indues” à la police/gendarmerie, ce livre blanc préconise une délégation plus importante de certaines tâches (missions de surveillance des bâtiments officiels comme les préfectures ou palais de justice).
Extrait:
tout comme pourrait l’être la faculté de confier certains types d’intervention à ces agents privés. Par ailleurs, une délégation plus importante de certaines tâches doit être envisagée, notamment pour les missions de garde et de surveillance des bâtiments officiels (préfectures, sous-préfectures, palais de Justice). La généralisation du recours à la
vidéoprotection des bâtiments doit continuer à être encouragée.
Une “E-protection” avec l’explosion du marché des smartphones
Ce livre blanc analyse le rôle et la place des nouvelles technologies dans l’architecture de sécurité intérieure, et pointe notamment les réseaux sociaux ou sur la miniaturisation de technologie (mini drone, mini capteur, etc…) qui seront le nouveau credo des organisations criminelles ou terroristes.
Donc ce “rapport” voit une future “activité” pour la sécurité privée, qui sera une sorte d’E-protection …
Extrait:
De façon plus large, le déploiement de ces technologies suscitera des investissements importants qui permettront de développer de nouvelles activités d’« e-protection », utiles aux acteurs de la sécurité privée comme aux forces de l’ordre. En particulier, la mobilité devrait renforcer les exigences des consommateurs en matière de services de sécurité.
pour télécharger ce livre blanc de la sécurité (octobre 2011)