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L'ex-patron de COPS Sécurité dénonce un complot (CNAPS - REUNION)

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COUR D’APPEL. Déclaré coupable en septembre 2016 des faits banqueroute, blanchiment et abus de biens sociaux, l’ex-patron de plusieurs sociétés de sécurité ayant fait florès à La Réunion faisait hier appel de sa condamnation à deux ans de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction de gérer. La société-mère fondée en 1993, COPS Sécurité, avait compté jusqu’à 200 salariés et brassait un chiffre d’affaires conséquent avant de couler en 2013 avec 2,5 millions d’euros de passif.

Jean-Luc Douté, son dirigeant, conteste sa culpabilité en disant avoir été victime à la fois de “l’effondrement du marché” mais aussi des “manipulations” de ses employés à qui il avait confié la gérance de certaines sociétés courant 2014. “Un gros groupe m’a enlevé un contrat d’1,7 million d’euros. À côté de ça, j’avais 280 000 euros de charges par an sur les employés”, justifie le chef d’entreprise qui a laissé pour 900 000 euros de charges sociales et fiscales impayées.

Il accuse par ailleurs ses collaborateurs, auxquels il avait confié des responsabilités lors de sa suspension par le Conseil national des activités de sécurité privée (CNAPS), de s’être “mis d’accord pour me mettre dehors.”

Des collaborateurs qualifiés de “gérants de paille” par le substitut général Patrie Cambérou, pour qui Jean-Luc Douté “prenait toutes les décisions et a organisé la logique stratégique de couler ce qui allait être liquidé.”

En résumé, l’accusation reproche à Jean-Luc Douté d’avoir volontairement creusé le déficit de COPS au bénéfice de ses autres sociétés, alors qu’il se constituait dans le même temps un solide patrimoine immobilier. La confirmation du premier jugement est requise.

“Cette peine, c’est un arrêt de mort civique et civile”, a plaidé en défense Me Mickaël Nativel contre “une condamnation totalement injustifiée.” L’affaire a été mise en délibéré au 9 novembre.

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