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Le SNES décide de mobiliser son réseau d’entreprises pour réussir l’EURO 2016 et plus particulièrement pour assurer la pleine sécurité des “fans zones” des 10 villes hôtes.
Fort d’un vaste réseau de plus de 220 entreprises de toutes tailles (TPE, PME, ETI) présentes partout en France (avec près de 30 000 salariés), le SNES a décidé de lancer une opération exceptionnelle de mobilisation pour faire en sorte que la sécurité soit à son maximum durant toute la période de l’Euro 2016, et surtout qu’aucune des fans zones ne manque d’agents de sécurité privée, nécessaires au dispositif prévu par les villes et les préfectures.
Jean-Pierre Tripet, Président du SNES s’explique : « Voilà déjà plusieurs mois déjà que nous travaillons à l’organisation sécuritaire de l’ensemble de l’EURO 2016 sous l’autorité de la Délégation aux Coopérations de Sécurité, animée par le Préfet Thierry Coudert, qui y a associé les villes hôtes. Face à ce qui sera, effectivement, la plus importante opération coordonnée de sécurité publique-privée jamais organisée en France et dans le contexte anti-terroriste que l’on connaît, il faut se montrer constructif.
Oui, c’est un défi exceptionnel qui soulève de nombreuses difficultés. Le SNES a décidé de s’engager vis-à-vis des maires des villes hôtes à mettre tout en oeuvre aux travers de ses entreprises adhérentes, voire au-delà si nécessaire, pour qu’aucun agent ne manque sur les sites le moment venu».
De fait, des craintes se font jour ici ou là concernant les effectifs disponibles pour cause de problème structurel de recrutement dans la branche et en raison du dispositif de formation préalable obligatoire spécifique, événementiel ou pas, des agents de sécurité. Le choix, rapporté par la presse, qu’auraient fait quelques grands groupes prestataires de ne pas concourir aux différents appels d’offres, a ému au point que certains n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme.
Le SNES prend donc ses responsabilités et s’engage à mobiliser partout en France des entreprises et leurs salariés, autant que de besoin. «Ce qui est certain, c’est que si ce vaste chantier de coordination de sécurité publique – privée est au bout du compte une réussite, et l’on s’y emploie, on le devra – notamment – à l’existence d’un riche tissu d’entreprises indépendantes et familiales françaises, présentes partout sur le territoire national et qui est la seule à même d’offrir la sécurité privée de proximité dont a tant besoin la sécurité publique. C’est cette conjonction qui contribuera à garantir un niveau de sécurité générale du pays, à la hauteur des nouveaux enjeux et risques» conclut Jean-Pierre Tripet.