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Lors de la mission d’information parlementaire sur l’incendie d’un site industriel à Rouen, l’entreprise Normandie Logistique (Voisin de Lubrizol) répond aux questions de députés, notamment sur la « surveillance de nuit », lors de la Réunion du mercredi 6 novembre 2019 à 13h30.
Une députée indique à cette entreprise que dans son entrepôt, il n’avait que des moyens de lutte qui nécessitent une présence humaine. Or, il n’y avait aucune présence humaine la nuit.
La députée renchérie en indiquant que cela soulevait des questions, notamment sur la gestion d’un départ feu la nuit sur leur site.
Le directeur général de l’entreprise Normandie Logistique indique qu’ils étaient dans le respect des règles. Et que celles-ci ne leur imposent pas une présence. Que son entreprise avait des détecteurs incendies et une société d’intervention sur alarme, qui est France Intervention.
Du coup, la députée lui demande si la télésurveillance a bien fonctionné, et il lui répond que l’agent de sécurité est bien venu, mais comme le démarrage de l’incendie a été tellement violent que quand l’intervenant de France Intervention est arrivé, il y avait déjà eu beaucoup d’appels des pompiers.
BILAN
Donc là, on voit clairement les limites de la télésurveillance en matière de rapidité d’intervention, qui ne pourra jamais être comparable avec la présence, sur place, d’un agent de sécurité pour intervenir au plus vite sur un incident touchant l’entreprise.