Suite à la sy,thèse que j’avais faite sur ce sujet : CLIQUEZ-ICI, trouvez ci-joint le rapport détaillé.
Pour la deuxième année consécutive, les atteintes physiques et verbales dont les agents de sécurité sont victimes sont prises en compte au sein du rapport annuel de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Les arguments justifiant cette prise en compte n’ont pas varié : il s’agit de suivre et d’objectiver, comme pour d’autres professions (policiers, gendarmes, agents de la RATP et de la SNCF, etc.), l’évolution des atteintes dont peuvent être victimes les agents privés de sécurité, afin d’atteindre une certaine cohérence dans l’évaluation des atteintes des professions, publiques et privées, liées à la sécurité.
Mais, en période de réformes de cette profession (montée en puissance du Conseil National des Activités Privées de Sécurité, rapport IGA-IGEN-IGAS sur la formation, travaux de révision du Livre VI du code de la sécurité intérieure) il existe aussi des raisons conjoncturelles à cette évaluation des atteintes.
Mieux connaitre les lieux, les circonstances, les conséquences des agressions dont peuvent être victimes les agents privés dans le cadre de l’exercice de leur activité, peut permettre d’adapter leur formation ainsi que celle des encadrants et de mettre l’accent sur différentes situations à risque. à cet intérêt de la connaissance pour adapter la formation, s’ajoute celui d’objectiver la problématique de la protection juridique des agents privés de sécurité. Tant que ne sont pas révélés de manière précise et partagée les risques (lieux, circonstances, évolution, etc.), il demeure difficile d’avancer dans la mise en place d’une protection adéquate, de ces agents privés dont la partie juridique n’est qu’un des aspects.