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En Suisse, à Genève plus précisement, les sociétés de sécurité font de belles affaires car les forces de l’ordre sont en sous-effectif.
Doit-on s’en réjouir ou est-ce de mauvais augure pour la sécurité de tous ?
En France, selon le député Jean-Jacques Urvoas , le budget 2012 qui prévoit 3200 suppressions de policiers et de gendarmes sera discuté à l’Assemblé nationale le mardi 25 octobre en soirée …
Allons-nous vers ce système suisse en matière de sécurité privée ?
Les forces de l’ordre sont en sous-effectif à Genève, une aubaine pour les sociétés de sécurité privée, en surnombre, qui glanent çà et là des mandats dans le public.
Dans un climat de crise sécuritaire, il est un secteur d’activité qui, lui, n’a pas à se plaindre: les entreprises de sécurité privées. Entre des policiers en sous-effectifs menaçant de partir en grève et des gardes-frontière délaissés par Berne, eux aussi en manque d’hommes, et contraints d’assurer la sécurité du canton, le business de la sécurité privé se porte en effet comme un charme.
En tout, ce sont 130 entreprises de sécurité privée qui se partagent le terrain genevois, dont Securitas, la plus grande, qui y emploie 900 personnes. Un nombre impressionnant, sachant que la police cantonale genevoise ne totalise que 1100 agents.
Si Francis Meyer, patron de Securitas, préfère mesurer ses propos, la situation lui est profitable. «Le manque d’effectifs a un effet sur le développement de nos services de prévention mais reste modéré, car la problématique se situe au niveau de l’environnement public et, là, nous avons une limitation très claire de notre activité», constate-t-il.