En tous cas dans le domaine de la sécurité des personnes …
Un plan national sera mis en place pour lutter contre les cambriolages et les vols à main armée. Il introduira une meilleure coopération entre sécurité privée et publique (mesure n°16). En outre, dans ce même cadre, le Ministère de l’Intérieur veut développer et autoriser des solutions techniques d’alerte directe en temps réel des services de police ou de gendarmerie en cas d’agression physique violente (« bouton d’alerte 17 »).
Les commerçants d’un secteur géographique ou d’une profession particulièrement exposée seront autorisés à se doter d’un dispositif d’alerte aboutissant directement au centre opérationnel départemental de la police ou de la gendarmerie.
Un tel dispositif permettra de raccourcir les délais d’intervention en flagrant délit des services de police dans la mesure où les circonstances de déroulement d’un VMA ne permettent pas l’appel immédiat du 17. L’envoi d’un message pré-enregistré comportant les coordonnées nécessaires à l’intervention permettrait de gagner plusieurs minutes.
Ce plan précise néanmoins que :
Ce dispositif sera strictement limité aux cas d’agression contre les personnes, les dispositifs de surveillance électronique à distance des biens relevant, de par la loi, de la sécurité privée. Sauf cas de flagrant délit avéré ou partenariat spécifique local, ils doivent faire l’objet d’une levée de doute par un acteur privé.
Le bouton “d’alerte” ou d’urgence, déjà mis en place par de nombreuses sociétés de télésurveillance, va-t-il disparaitre ?
Comment éviter les alarmes intempestives ? Comment vérifier le fonctionnement de la liaison avec ce dispositif d’alerte (tests cycliques) ?